Rosalie Bonenfant

Rosalie Bonenfant

Rosalie enchaîne les projets avec brio et authenticité. Quand elle n'est pas comédienne pour des séries et téléromans à succès elle ajoute sa touche pétillante et assumée en tant que collaboratrice ou chroniqueuse (Sucré Salé, ALT, Code F, Vlog et à la radio). Sa plume évocatrice et son intérêt marqué pour la justice sociale se démarquent dans ses chroniques (Urbania et autres) et dans son recueil (La fois où j'ai écrit un livre).

1. Où es-tu née et quel âge as-tu?

Je suis née en Montérégie, et j'aurai 25 ans à la fin de l’été.

2. Quelles sont les valeurs qui t’animent?

Je suis propulsée par l’empathie. À mon avis, l’empathie devrait être au cœur de tous les discours relatifs aux luttes sociales. Elle permet l’ouverture d’esprit, la curiosité, la sensibilité, et génère le courage lorsqu’il est nécessaire de s’insurger. Elle accorde le droit à l’erreur et aux apprentissages.

3. Décris-nous ta propre relation avec l’argent. Comment ça se passe de ton côté?

J’ai eu la chance de grandir dans une famille où nous n’avons jamais manqué de quoi que ce soit. Même si j’ai commencé à travailler dans mon milieu assez tôt, ma mère m’a quand même encouragée à me trouver un emploi étudiant à l’adolescence pour m’inculquer la valeur de l’argent, ce qui a été une bonne chose. N’étant pas matérialiste de nature, je n’ai jamais été très dépensière, mais je ne suis pas très près de mes sous non plus. Étant donné que l’argent est un concept très intangible pour moi, je n’y ai pas particulièrement d’attachement émotif.

4. Parler de crédit, d’épargne et même de REER, ça te donne de l’anxiété, ça t’ennuie, ou ce sont des discussions rassurantes?

Ça m’ennuie au point où je vais passer à la prochaine question dès maintenant!

Rosalie Bonenfant

5. Sur quoi dépenses-tu sans compter ? Qu’est-ce que tu considères être un luxe dans ta vie?

Pour l’art, je dépense sans compter. Des œuvres visuelles, des spectacles, des expériences culinaires. À mes yeux, ça n’a rien d’un luxe. Il n’y a rien de mieux que l’art comme engrais à bonheur!

6. Quelle a été ta dépense la plus folle?

Être locataire d’un quatre et demi sur l’île de Montréal! Il faut vraiment aimer sa ville pour payer un appartement au royaume des cônes orange!

7. Deviens-tu ce que tu voulais?

Mon doux! Je ne m’attendais pas à devoir vivre un tel bilan personnel en remplissant ce questionnaire! L’idée de plafonner m’a toujours hantée. J’aime penser qu’il est possible d’être en constante évolution et qu’il en va de même pour nos aspirations. À certains égards, j’ai certainement déjà souhaité être là où je suis aujourd’hui. Ceci dit, je crois que le rêve de « devenir ce que l’on veut » doit rester malléable, et que parvenir à le modifier témoigne d’une évolution plutôt que d’un échec.

8. Un souhait que tu as pour les gens de ta génération?

Dans le plus utopique des mondes, je souhaiterais que ma génération soit instigatrice de changements institutionnels majeurs qui éradiqueraient complètement toutes les inégalités confondues, et qui nous permettraient de tendre vers la carboneutralité. Plus réalistement, je nous souhaite de ne pas connaître de Troisième Guerre mondiale. (Je sais… je dois travailler sur mon pessimisme!)