Accessibilité

La faune connectée

Une série animalière qui suit les obstacles et les péripéties des biologistes de la faune canadienne alors qu'ils vont au-devant des animaux sauvages pour les capturer et leur installer diverses technologies de dépistage. Les études de ces scientifiques sont cruciales au moment où les habitats de la faune canadienne sont sous pression devant les changements climatiques et les perturbations environnementales de toutes sortes. La série s'intéresse aux différents outils des biologistes, aux animaux qu'ils étudient et aux aventures trépidantes qu'il faut pour les traquer.

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Épisodes Saison 1

  • 1. Les tortues : les mystères sous la glace et l’hiver au lac Opinicon

    Chaque hiver, une couche de glace épaisse recouvre le lac Opinicon en Ontario. C'est dans cet environnement sombre et froid que les tortues géographiques hibernent sans accès à l’air ni à l’oxygène. Et c’est ici, équipées des technologies les plus récentes, qu’elles deviennent les yeux et les oreilles des scientifiques. La tortue géographique fait face à plusieurs défis dont le réchauffement climatique qui affecte la température de son habitat et l’expansion de la circulation maritime qui augmente la pollution sonore dans son habitat et le risque de blessures. La manière dont elle fait face à ces défis la rend une partenaire de recherche indispensable pour les biologistes.

  • 2. Le lièvre : la couleur du lièvre

    Au Canada, le lièvre d’Amérique est considéré comme le petit gibier le plus important au pays parce qu’il est une source d’alimentation essentielle pour plusieurs espèces d’animaux qui vivent dans la forêt boréale. Si sa population diminue, ses prédateurs ont du mal à se nourrir. Habituellement, le pelage du lièvre, dont la couleur change avec les saisons, l’aide à se cacher. Mais les chercheurs remarquent, qu’à la suite des changements climatiques, le lièvre n'arrive plus à changer la couleur de son pelage avec les saisons. À Terre-Neuve, Joanie Kennah étudie le lièvre d’Amérique afin de savoir si son comportement se modifie lorsqu’il est plus vulnérable.

  • 3. Les chauves-souris : petites et en péril

    Le syndrome du museau blanc est une mystérieuse infection qui est apparue en 2006 qui a exterminé des populations entières de chauves-souris au Canada et aux États-Unis. La petite chauve-souris brune n’a pas été épargnée. À la caverne Laflèche dans l'Outaouais, on retrouve Jade Legros et une équipe du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Elles s’apprêtent à suivre le va-et-vient d’une colonie d’environ 400 petites chauve-souris brunes en leur collant de minuscules émetteurs sur le dos. Une dizaine d’antennes installées autour de la colonie enregistrent les signaux provenant des chauves-souris marquées. Les données prélevées par ce projet de recherche exploratoire permettront aux chercheurs de déterminer les habitudes de la petite bête afin de mieux la protéger.

  • 4. Le caribou

    Dr James Hodson est biologiste chargé de l’aménagement de la faune pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Depuis quelques années, dans la région du Wek’èezhìi, au nord de Yellowknife, une trentaine de caribous forestiers sont munis de colliers télémétriques et suivis en temps réel par géolocalisation. Ces colliers sont devenus des outils indispensables pour mieux connaître cette espèce de caribou et les vastes territoires qu’ils parcourent. Des facteurs de risque et de gestion différents sont liés à chacun des cinq types de caribou qu’on retrouve aux TNO en raison de leurs déplacements saisonniers distinctifs et de leur répartition.

  • 5. Les invertébrés

    C’est sous les vagues des eaux saumâtres du fleuve Saint-Laurent, que Kathleen MacGregor conduit un projet de recherche centré sur des invertébrés vivant dans les profondeurs sombres et froides de l’estuaire. Sur une période de trois ans, son équipe a posé plus de 200 émetteurs de télémétrie sur 6 espèces d’invertébrés comme l’oursin vert et le crabe commun. Technicienne pour Pêches et Océans Canada à l’Institut Maurice-Lamontagne, elle réalise une analyse de la santé de l’écosystème aquatique et de l’impact cumulés des activités industrielles et touristiques. Situé à 350 km au nord-est de la ville de Québec, cet institut est l’un des principaux centres francophones de recherche en science marine au monde.

  • 6. Les loups

    C’est dans un secteur de la forêt boréale près de Manigotagan au nord-est de Winnipeg que des biologistes provinciaux ont placé des colliers GPS sur des loups et des orignaux. L’orignal est l’une des proies principales du loup et comme les populations d’orignaux sont à la baisse dans la province, les chercheurs veulent mieux comprendre comment le loup s’adapte à ce changement. Daniel Dupont est biologiste pour le Manitoba et l’un des rares spécialistes de la diète des loups au Canada. Il effectue sa recherche dans la forêt sauvage en suivant les traces laissés par les meutes et les orignaux. Il souhaite mieux comprendre la relation prédateur-proie afin d’aider à développer des plans de gestion de la faune efficaces afin de mieux protéger les deux espèces.

  • 7. Les oiseaux

    Avec les changements climatiques, les oiseaux changent leur route migratoire. Ceux qui migrent sur de longues distances pour passer l'hiver au chaud sont particulièrement touchés par la destruction de leur habitat. Les biologistes veulent bien comprendre les perturbations vécues par ces oiseaux afin de mieux éclairer les politiques de conservation. Mais le travail de terrain pour mener une recherche coûte cher et prend du temps. Jaimie Vincent, étudiante à la maîtrise à l’Université Carleton, analyse les données d'observation créées par des millions d'ornithologues amateurs au moyen de l'application eBird : une plateforme de science collaborative. Elle cherche à déterminer si cette application peut devenir un élément clé fiable pour les travaux de recherches.

  • 8. Le bar rayé

    Le bar rayé du fleuve Saint-Laurent était jadis prisé des pêcheurs sportifs notamment pour sa vivacité lors des combats qu’il livrait au bout de la ligne. Mais l'espèce patrimoniale mythique au Québec est disparue des eaux du fleuve Saint- Laurent à la fin des années 1960. En 2002, dans le but de reconstituer la population du bar rayé, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec ont effectué les premiers ensemencements. Eliane Valiquette gère une équipe dont la recherche sert à assurer la protection de cette ressource précieuse. Depuis 2010, plus de 500 bars rayés ont été munis d’émetteur acoustique et sont suivis à l’aide d’environ 250 récepteurs télémétriques déployés et disposés stratégiquement dans le fleuve Saint-Laurent

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