Katrina fait irruption dans la chambre de Roulitte et lui demande de ranger sa chambre. La petite fille ne bouge pas et ignore la demande de sa mère. Cette désobéissance manifeste n’est pas le fruit d’une mauvaise éducation, mais l’oeuvre du terrible Bouflafarze mangeur d’ordres.

À la table du petit-déjeuner, Katrina embrasse Placido sur la joue et lui fait remarquer que sa barbe de quelques jours est très désagréable. Il semble que les Poilapikouses aient bien travaillé pendant la nuit.

Les fenêtres sont grandes ouvertes. Deux yeux apparaissent sur le papier peint. C’est un Proutocho. Il «nousspire», il se nourrit en même temps qu’il respire. En fonction de la quantité d’oxygène et de particules toxiques nousspirées, le Proutocho peut réagir plus ou moins violemment.

La famille est bloquée au milieu d’un énorme bouchon : le départ en vacances commence mal. A l’origine de cette cacophonie générale : un camion de 35 tonnes en travers de la voie. En se rapprochant, on constate qu'il s'agit d'un trakazoaire : le discret et timide Bouchonchon.

Placido, en tenue de course, s’échauffe dans sa chambre. Il s’élance et s’écrase brutalement au sol. On le retrouve sur le canapé, endormi devant la télé. Sur sa chaussure de tennis droite, il porte une poche de glace, sur sa chaussure de tennis gauche, un mâle Kiflacet est en train de défaire son nœud.

Mof se couche en faisant attention à ses cheveux soigneusement coiffés. Au réveil, une horrible tignasse se dresse sur sa tête. Une équipe de scientifiques débarque au domicile familial. Leur objectif : obtenir des informations sur le Putrofrotmolle sans se faire repérer.

Roulitte est vexée. Mof vient de lui ficher la frousse de sa vie, et une tache gênante s'étale sur son pantalon. Souillé, il est jeté dans le panier à linge. Dans la pénombre, sur le pantalon, la tache ouvre deux yeux et observe les alentours. La petite Pistoulotte se laisse glisser jusqu’au fond du panier.

Le portable de Katrina a disparu. Elle le cherche partout tout en s’adressant à Placido et Mof pour savoir s’ils l’ont vu. Ils ne prêtent pas attention à elle. Désespérée, elle ouvre la porte du frigo et y découvre… une culotte. Le Cleptozaine a encore frappé.

Roulitte mâchonne mollement sa tartine de confiture. Soudain, un son étrange attire son attention. Elle tourne la tête. Rien. Elle va mordre dans sa tartine... qui n’est plus dans sa main, mais s'écrase sur le plancher. La parade amoureuse des Croakacottes a commencé.

La famille prend le petit déjeuner. Placido, mal en point, est avachi sur sa chaise. En lendemain de cuite, tous les bruits sont amplifiés pour lui. Mais l’alcool n’est pas le seul coupable. Deux Crikipics, installés dans ses pavillons, s’affrontent pour conquérir une femelle.

Dans la rue, Placido marche concentré sur son portable. Il se dirige droit sur une femelle Pulutuchute qui rampe au sol. Elle constate avec effroi que sa ressemblance évidente avec une banane n'arrête pas son assaillant. Elle sécrète alors un mucus aussi glissant qu’une savonnette.

Avachie sur sa table, Roulitte gribouille sur son cahier pendant que M. Briche fait la classe. Elle baille, soupire, s’endort. Sous son bureau, une femelle Mouloclock est en pleine gestation, et plus le ventre du trakazoaire grossit, plus le temps s’étire pour la petite fille.

Katrina se prélasse dans son bain. Tout à coup, Placido l’interpelle depuis l’entrée. Elle sort précipitamment, s’habille, prend une pile de documents. Elle feint ne pas avoir arrêté de travailler, mais Placido n’est pas dupe lorsqu’il découvre la baignoire à moitié pleine. Un cocon de Crabouzin bouche la canalisation.

Avachi dans le canapé, Mof est complètement absorbé par la télé. Un Foulawatt enclenche ses antennes dans une prise de courant pour se nourrir d’électricité, ce qui provoque une coupure et interrompt le programme. Mof est dégoûté. Le Foulawatt va devoir nourrir sa famille.

Roulitte, assise à son bureau, ramasse son taille-crayon tombé par terre. Elle se cogne à l’angle en se redressant. Elle recommence à dessiner, le taille-crayon retombe. Elle le ramasse de nouveau… et se cogne encore la tête. Camouflé dans un angle, le Petokasse est prêt à affronter son ennemi.

Anormalement détendue Katrina apporte la soupe à table. Toute la famille se tient à carreau. Posé sur la tête de Katrina, le petit Chimion s’est assuré que tout soit en ordre pour que son hôte soit zen et permette ainsi son parasitage sans encombre.