Fatigués de trouver de bonnes idées pour convaincre la communauté du sociofinancement d’investir, les gars décident de miser sur leur propre faiblesse. « Dans le fond, ce que tout le monde veut, c’est devenir millionnaire. Vendre le secret pour y arriver, ça, ça vendrait. »

On retrouve des bars à cocktails, des cafés, des tavernes, des salons de thé, des microbrasseries, des bars à vin et même des comptoirs à jus santé. Le seul breuvage qui ne possède pas de lieu dédié à sa consommation est la boisson énergisante. Voilà une excellente opportunité d’affaires.

Après le succès retentissant des vapoteuses, Jean-François et Félix voient l’occasion de soulager les accros de n’importe quelle dépendance grâce à un gadget électronique. Ils décident de créer la mâchouilleuse, une alternative santé à la gomme à mâcher.

Fascinés d’apprendre les sommes déboursées pour acquérir les droits de diffusion du hockey de la LNH, JF et Félix décident de trouver un sport qui n’est pas encore à la télévision et d’en vendre la licence de télédiffusion. Ils jettent leur dévolu sur… le Kin-Ball.

Les toilettes des bureaux de Félix et JF sortent tout droit d’un film d’horreur; on y trouve une quantité effarante de germes. Comme partout d’ailleurs : dans le métro, sur les poignées de porte... Et s’ils inventaient un distributeur automatique portatif de désinfectant à mains?

C’est en brainstormant sur des idées qui exploiteraient la tendance « lumbersexuel » que Jean-François a l’idée de commercialiser ses fameuses guimauves grillées enrobées de bacon, prêtes-à-manger. Mais pour que ça fonctionne, ils doivent trouver un chef de renom qui endosserait leur produit.

Inspirés par Uber, les gars se demandent quel genre de service ils pourraient bien offrir via une application mettant en contact un client et un fournisseur. « Eurêka! Quand quelqu’un va chez Ikea, il pourrait ramasser des cossins pour des pauvres sans voiture. » Ubikea est né.

En arrivant au bureau avec une boîte de trous de beignes, Jean-François démontre à quel point il s’agit de l’idée du siècle : récupérer les déchets des beignes et les vendre à grand profit. Mais pourquoi ne pas faire la même chose avec les bagels?

Félix et Jean-François se lancent enfin en affaires. Ils s’installent dans leurs nouveaux bureaux et commencent à élaborer leur stratégie. Une équipe de documentaristes suit la mise en place de leur plan : proposer, chaque semaine, un projet sur une plateforme de sociofinancement.