Rumeurs

À la suite de sa difficile rupture avec Jacques, Hélène s’est jetée dans le travail. Elle a repris la rédaction en chef de Rumeurs en solo. Grâce à quelques décisions bien avisées, elle a imposé le respect aux sceptiques qui doutaient de ses capacités de gestionnaire. Mais les choses sont sur le point de changer, car un nouveau magazine, baptisé Fémina et dirigé par Christian Bergeron, qu’Hélène a rebaptisé Satan, vient d’être lancé.

Les relations entre Christian et Hélène s’enveniment quand cette dernière essaie de lui présenter des excuses pour sa très minime et involontaire contribution aux événements qui l’ont conduit à l’hôpital. Frank, comme chaque année, demande une augmentation de salaire à Michèle qui, comme chaque année, la lui refuse. Pierre-Paul et Sandra cherchent à améliorer leur manière de communiquer.

Dans la foulée de sa rupture, du départ de Frank et de l’arrivée de son nouveau rival, Hélène trouve du réconfort auprès d’une nouvelle psychologue. Cette dernière réussit à lui faire voir la vie autrement. Sandra et Charles trouvent cette nouvelle Hélène, équilibrée et mieux centrée, imbuvable. Ils posent leur diagnostic : il est plus que temps qu’elle revisite l’homme. Dans sa quête d’un nouveau directeur artistique, Hélène doit contourner un obstacle non négligeable : Michèle Lauzon. Christian marque un grand coup médiatique pour la sortie de son deuxième numéro.

Près d’un mois après le départ de Frank, Hélène n’a toujours pas réussi à dégoter un directeur artistique qui n’aurait jamais entendu parler du caractère de Michèle Lauzon et qui satisfait aux critères de la dragonne. La direction artistique est menée à la va-comme-je-te-pousse, ce qui donne de pitoyables résultats. De son côté, Frank s’habitue au style managérial de son nouveau patron. Sans regretter sa décision, il regrette ses amitiés du temps de Rumeurs.

À reculons, Hélène fait du bénévolat dans une friperie, où elle fait des découvertes étonnantes. Le non-dit, le sous-entendu et la frustration s’accumulent entre Sandra et son chum. Tout économiste qu’il soit, Pierre-Paul fait un très mauvais calculateur quand il choisit d’adopter la voie du « trop-dit ». Un samedi, Michèle et Marco doivent travailler ensemble, et leurs méthodes de travail et style personnel s’opposent. À travers tout ça, Marco commence à s’incruster chez Hélène.

Obligés de travailler ensemble, en dépit de leur inimitié, Christian et Hélène s’entendent sur une chose : chercher et trouver un modus operandi efficace qui leur permettrait de se voir le moins souvent possible. Or, la vie va rendre cet objectif difficile à atteindre. Pendant ce temps, Sandra semble être déjà parfaitement remise de la mauvaise nouvelle que lui a assénée Pierre-Paul deux semaines plus tôt.

Le calendrier est formel : ça fait 450 jours qu’Hélène est abstinente, ce qui commence à se refléter dans son humeur. Elle est décidée à rompre le jeûne en se jetant, s’il le faut, sur le premier venu. Michèle a des ennuis familiaux et retrouve, bien malgré elle, une vieille connaissance. En voulant limiter les dégâts, Christian gagne une admiratrice.

Hélène essaie par tous les moyens de se convaincre qu’elle a fait les bons choix dans sa vie sentimentale. Elle cherche à entendre ce qu’elle veut entendre, mais réalise à quel point le vide s’est fait autour d’elle. Le jeu de la chaise musicale professionnelle reprend le jour où Marco se met le pied dans la bouche. Homme de principes, Frank refuse de fléchir quand il est question d’éthique, alors que son éditeur a l’échine plutôt souple. Michèle édicte les règles du jeu entre elle et Francoeur.

Hélène se réveille dans une chambre d’hôtel avec la gueule de bois. Elle est incapable de se souvenir comment elle s’est retrouvée là. Avec Frank, elle essaie de se rappeler ses allers et venues de la veille et mène l’enquête. Le comportement de Michèle Lauzon surprend tout le monde : se pourrait-il qu’elle soit en train de s’assouplir?

Hospitalisée à la suite d’une crise d’angine, Michèle s’enferme dans le mutisme et la dépression. Hélène se voit confier par Madeleine la mission de sortir sa mère de sa catatonie. Touchés par l’état de leur patronne, les employés se donnent la mission de lui faire plaisir.

Lors d’une table ronde réunissant les éditeurs des quatre magazines les plus importants à Montréal, Hélène s’exprime un peu plus qu’elle le devrait. Le cardiologue de Michèle lui a prescrit le repos complet. Michèle devient complètement insomniaque. Sandra se prend à s’ennuyer de son ex-amoureux, mais revoit son Pierre-Paul dans un piètre état.

Michèle éprouve de la difficulté à réformer son mode de vie. Sandra aussi est décidée à réformer son mode de vie pour récupérer l’homme de sa vie. Hélène et Christian règlent le petit incident survenu dans la cage d’escalier en adultes, c’est-à-dire comme si de rien n’était, jusqu’à ce que les événements en décident autrement.

Michèle prépare sa sortie. Sandra et Pierre-Paul tentent d’établir leur relation sur des bases solides. Hélène croit avoir enfin réussi à se débarrasser d’un boulet. Christian embauche une nouvelle courriériste du cœur pour mettre du piquant dans les pages de son magazine.

Christian mesure à quel point il aurait dû prendre au sérieux les avertissements d’Hélène concernant Justine. Celle-ci se donne la mission de faire un grand ménage dans le désordre émotionnel qui règne chez Fémina. Sans nouvelles de sa mère en convalescence, Madeleine lui rend visite et essaie d’amener Michèle à envisager la possibilité qu’elle soit en dépression. Inutile de dire qu’elle rencontre une certaine résistance. Ses nouvelles responsabilités de fille spirituelle de Michèle Lauzon forcent Hélène à travailler avec ce qu’elle craint le plus au monde après le boa constrictor : le comptable.

Hélène se rend à un congrès d’éditeurs de magazines à Toronto. L’hôtel a perdu sa réservation. Elle se retrouve pire que dans la rue : dans la chambre de Christian. Comme promis, Sandra tente un rapprochement avec Alice, la fille de Pierre-Paul. La fille et la blonde s’étant toujours témoigné une réciproque inimitié, la bataille ne semble pas gagnée d’avance.

Hélène revient de son escapade torontoise en pleine forme. Ça fait des lustres qu’elle ne s’est pas sentie aussi femme. Ce sont, dit-elle pour se rassurer, les bienfaits sous-estimés des aventures sans lendemain. Car si une chose est certaine dans son esprit, c’est que son “two-night-stand” avec son rival, Christian Bergeron, est bel et bien sans avenir. Un matin, Michèle se lève et le monde ne lui paraît plus sous le même jour : ses antidépresseurs ont enfin commencé à faire effet. Sous la recommandation de son psy, elle entreprend de changer son hygiène de vie. Pour commencer, elle ne s’intéressera plus seulement à son travail. Elle va se faire des amis.